Quelques repères sur l'alimentation et la diversification
Pensez à vous référer également au carnet de santé de votre enfant (page 31 du nouveau carnet de santé)
C’est sans doute le domaine de la pédiatrie qui a été soumis aux changements les plus fréquents ces vingt dernières années, néanmoins l’allaitement maternel demeure le mode d’alimentation du nouveau-né le plus adapté et celui qui doit être favorisé, car il couvre tous les besoins nutritionnels de l’enfant jusqu’à 6 mois et peut ensuite représenter l’apport lacté pendant la diversification. Pour autant, certaines situations qu’elles soient d’ordre médical, professionnel ou personnel impliquent une alimentation artificielle.
Tous les laits sont à peu près équivalents et telle marque n’est pas meilleure qu’une autre (il existe d’ailleurs une rotation dans les maternités qui permet aux firmes industrielles de fournir gracieusement leur produit aux nouvelles mamans et ainsi de les fidéliser pour les mois ou les années à venir…). En dehors de cas particuliers, il est donc inutile de changer de lait.
La tendance actuelle est de proposer la diversification alimentaire entre 4 et 6 mois (pour les anciens prématurés) dans le but de limiter les pathologies allergiques dont l’incidence ne cesse d’augmenter, sans doute en raison des produits utilisés dans l’industrie agro-alimentaire, mais aussi parce que :
Donc jusque-là, votre bébé n’a besoin de rien d’autre que de lait (sein maternel ou lait maternisé 1er âge)
A partir de 4 à 6 mois, l’alimentation sera progressivement diversifiée en introduisant chaque aliment un à un, à dose modérément croissante. Ultérieurement, il sera possible de mélanger les aliments sous forme de purée ou compote.
Il est préconisé d’introduire
Attention aux fruits les plus allergisants tels que les fruits exotiques : kiwis, papayes,
mangues, goyaves, fruits de la passion et les fruits à coque : noix, noisettes, amandes qui devront être proposés plus tardivement, aux alentours de 1 an*)
Enfin, le jaune d’œuf